Publié dans Sport

Laura Rasoanaivo - « Un comportement indigne pour une athlète olympique »

Publié le vendredi, 24 janvier 2025
Laura Rasoanaivo a fais jaser la presse locale Laura Rasoanaivo a fais jaser la presse locale

A son arrivée à Ivato, une bonne nouvelle a été annoncée par le président de l’Union africaine de judo (UAJ) concernant Laura Rasoanaivo, étoile montante du judo malagasy. Un accord a été conclu pour que la judokate bénéficie d’un soutien pour quatre ans, incluant la prise en charge de sa participation à six Grands Chelems par an par la Fédération malagasy, la Fédération internationale et l’UAJ. Ces compétitions lui permettront de cumuler des points en vue de sa qualification pour les Jeux Olympiques. Cependant, la décision finale de son engagement dans ces tournois reviendra à la Fédération.

Malgré cette annonce prometteuse, et présente à la cérémonie, la réaction de Laura Rasoanaivo a surpris. Interrogée par des journalistes suite à cette nouvelle, elle a répondu de manière sèche : « Je ne veux pas parler de ça, j’ai encore beaucoup de problèmes en ce moment. » Une déclaration qui contraste avec l’enthousiasme attendu, laissant les observateurs perplexes.

Ce n’est pas la première fois que la jeune athlète adopte une attitude jugée distante ou peu coopérative envers les journalistes. Plusieurs d’entre eux, y compris des figures médiatiques locales, ont exprimé leur frustration face à ses réponses abruptes. « Je suis fatiguée des interviews, laissez-moi tranquille », aurait-elle déjà déclaré par le passé. Certains affirment qu’elle rejette souvent les demandes d’interview, même pour des événements importants, ou répond de manière expéditive. 

Ces comportements soulèvent des interrogations sur l’attitude d’une sportive qui, en tant qu’ambassadrice du judo malagasy, porte les espoirs de toute une nation. Si son talent sur le tatami est indéniable, son image publique et sa relation avec les médias pourraient nécessiter un ajustement pour mieux représenter son pays sur la scène internationale.

Elias Fanomezantsoa 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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